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PORTRAIT DU MOIS : PIERRE-HUBERT MEILHAC

Ce mois-ci nous nous sommes retrouvés avec Pierre-Hubert Meilhac, membre de la commission influence du SCRP & Vice-président, Head of PR & Influence chez Ogilvy Paris, afin de parler du Référentiel de la mesure de l'influence.

  • Vous dirigez l’agence Ogilvy et êtes aujourd’hui membre du conseil d’administration du syndicat et membre actif de sa commission influence. Quels sont les travaux en cours et à venir de cette commission ?

L’année a été particulièrement active avec le sujet de la loi sur l’influence qui nous a beaucoup occupés. Nous avons participé aux consultations organisées par le ministère de l’Économie, avons rencontré toutes les parties prenantes pour faire valoir le point de vue des agences conseils et avons contribué au guide à destination des créateurs édité par Bercy. En parallèle, nous avons également mené à terme trois autres sujets structurants : (1) la création de e-label influence responsable avec l’AFNOR (6 agences déjà certifiées, la prochaine vague est en cours), (2) le lancement d’une formation à destination des collaborateurs en partenariat avec l’AACC et l’ARPP (3) et la tenue d’une Agora pour faire le point justement sur tous les enjeux de l’influence dans ce contexte mouvant.

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  • Vous avez annoncé il y a quelques jours le lancement du Référentiel de la Mesure de l’Influence. Dans ce contexte d’actualités très dense sur ce sujet de l’influence, pouvez-vous nous expliquer les enjeux de ce Référentiel et les objectifs de la démarche ?

Nous avons lancé le projet il y a deux ans maintenant, sur le modèle du référentiel de la mesure des RP créé en 2014. C’est un travail hyper ambitieux car l’objectif était de rassembler les représentants de l’écosystème de l’influence (marques, agences, plateformes de mises en relations, plateformes sociales, acteurs du digital, etc.) et d’arriver à s’entendre sur un ensemble de KPI pouvant être utilisés pour évaluer l’efficacité d’une campagne.

Ce qui voulait dire s’entendre sur la définition des KPI, ce qui s’est révélé être la tâche la plus ardue, des termes comme « audience », « reach », ou autres ayant un sens très différent selon qui les emploie. Une fois cette étape passée, nous avons pu aboutir à cette boîte à outils disponible en ligne et utilisable par tous pour objectiver la question de l’efficacité. Je vous encourage à aller la tester !

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  • Doit-on s’attendre à de nouvelles actualités sur le sujet dans les semaines et mois à venir ? 

Et oui ! La loi a été votée mais il reste de nombreux points qui ne sont pas clairs. Des décrets d’application doivent venir les préciser, et nous participons à la discussion en cours pour les définir. Ensuite le référentiel va évoluer en fonction des retours d’expérience. Et puis, il est important, après avoir parlé encadrement et responsabilité toute cette année, de remettre le conseil et la créativité – notre valeur ajoutée en tant qu’agences – au cœur des discussions et dans l’esprit des clients !